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juin
18
2014
Bilan de l’ouverture des marchés de gros de l’énergie - Observatoire des marchés de l’électricité, du gaz et du CO2 (données au 31 mars 2014)

ÉLECTRICITÉ : L’hiver doux a affecté les prix de marché, orientés à la baisse, ainsi que l’utilisation des infrastructures (production et interconnexions). Les volumes échangés ont connu un net rebond.

Les températures observées au cours du 1er trimestre 2014 ont été particulièrement douces, entraînant une faible consommation, 10 % en-dessous de celle du 1er trimestre 2013. Sur les marchés spots (day-ahead et infrajournalier), les volumes échangés lors du 1er trimestre 2014 représentent 24,24 TWh, soit une hausse de 6 % par rapport au trimestre précédent et de 3 % vis-à-vis du 1er trimestre 2013. Sur le marché à terme, les volumes échangés ont augmenté de 83 % par rapport au trimestre précédent avec près de 215 TWh échangés. La hausse des volumes par rapport au trimestre précédent provient d’une hausse du négoce sur les maturités M+1 (+124 %) et Y+1 (+63 %), tandis que les volumes échangés sur la maturité Q+1 se réduisent légèrement (-13 %). Cette hausse des volumes négociés sur le marché à terme s’observe également vis-à-vis du 1er trimestre 2013 (+43 %).

Les prix day-ahead en base cotés sur EPEX SPOT se sont établis à 38,3 €/MWh en moyenne, soit une baisse de 20 % par rapport au trimestre précédent et de 29 % par rapport au 1er trimestre 2012. Le différentiel avec les prix spot allemands s’est réduit de moitié en moyenne trimestrielle, passant de 10,2 €/MWh à 5,1 €/MWh en base. Le différentiel de prix à terme avec l’Allemagne a continué de se creuser, dans un contexte où les prix des produits calendaires en base se sont moins fortement réduits en France (-0,35 €/MWh) qu’en Allemagne (-1,6 €/MWh), s’établissant respectivement à 42,8 €/MWh et 36,1 €/MWh.

Le taux de production moyen du parc nucléaire au 1er trimestre 2014 est en forte hausse (+31 %) par rapport au 4e trimestre 2013 et s’établit à 95,1 % contre 72,6 % au trimestre précédent. Cette hausse s’accompagne d’une hausse de la disponibilité du parc nucléaire (86,4 % contre 79 % au 4e trimestre 2013). Le niveau des stocks hydrauliques est, quant à lui, resté élevé pour cette période de l’année avec un niveau de 55 % fin mars 2014 contre 45 % fin mars 2013 en raison des températures douces et de la consommation peu élevée de cet hiver.

Le contexte climatique et la forte disponibilité du parc de production français de ce trimestre ont eu un impact significatif sur le solde exportateur net de la France qui a doublé par rapport au 1er trimestre 2013 avec 14 TWh d’exports nets contre 7,2 TWh. Ainsi, au cours du 1er trimestre 2014, les importations ont baissé de 21 % par rapport au 4e trimestre 2013 alors que les exportations ont augmenté de 17 % par rapport à ce même trimestre, mouvements inverses à ceux attendus pour un premier trimestre habituellement froid.

Le niveau de concentration des différents segments de marché évolue peu par rapport au 4e trimestre 2013, même si l’on observe une légère diminution du nombre de producteurs actifs au 1er trimestre 2014.

GAZ NATUREL : Des prix spot en forte baisse au cours du 1er trimestre 2014. Les événements en Ukraine constituent un facteur de soutien pour les prix à terme.

Les prix sur les marchés de gros du gaz ont été en forte baisse sur le 1er trimestre 2014 sur l’ensemble des hubs européens. Situés aux alentours de 27 €/MWh, les prix spot du gaz sont descendus vers un niveau de 21 €/MWh. La principale explication de cette baisse des prix est un hiver exceptionnellement doux qui a limité la consommation. Les événements ukrainiens n’ont eu qu’une incidence éphémère sur la trajectoire des prix spot. En revanche, cette situation soutient les prix à terme, en particulier ceux des produits saisonniers pour livraison durant l’hiver prochain, dont l’écart par rapport au spot s’est fortement creusé.

L’hiver doux et la baisse des prix du GNL en Asie ont soulagé les conditions d’approvisionnement de la zone sud à partir du mois de janvier. Le prix du PEG Sud est repassé sous les 24 €/MWh (niveau qui n’avait plus été atteint depuis mars 2012).

Le 1er trimestre 2014 a été marqué par une faible sollicitation des stockages européens et français qui sont restés particulièrement bien remplis à la fin de l’hiver 2013-2014. Les approvisionnements en GNL de la France restent à des niveaux historiquement faibles.

Les volumes échangés sur les marchés de gros intermédiés sont en progression par rapport au trimestre précédent mais reculent par rapport au premier trimestre 2013. Alors que l’activité sur la bourse continue à se développer, à la fois sur les segments spot et terme, les volumes sur les plateformes des courtiers sont en baisse, notamment sur le spot.

CO2 : Les prix du CO2 ainsi que les volumes totaux échangés sont en hausse suite au vote et à la mise en oeuvre de la mesure de backloading

Les prix spot EUA ont augmenté au 1er trimestre 2014 et ont affiché une moyenne de 5,8 €/tCO2, soit une hausse de 23 % par rapport au 4e trimestre 2013 et une hausse de 26 % par rapport au 1er trimestre 2013, principalement en lien avec la mise en oeuvre du backloading de 400 Mt de CO2. Par ailleurs, le prix spot du CER a baissé et s’est établi à 0,3 €/tCO2 contre 0,5 €/tCO2 au trimestre précédent.

Les volumes totaux des EUA échangés au 1er trimestre 2014 ont nettement augmenté, de 32 % (à 3 297 Mt) par rapport au trimestre précédent et de 12% par rapport au 1er trimestre 2013. Les volumes totaux échangés sur bourses et brokers ont augmenté respectivement de 28 % (à 2 701 Mt) et 50 % (à 596 Mt) par rapport au 4e trimestre 2013. Les bourses et brokers représentent respectivement 82 % et 18 % des volumes EUA totaux échangés au 1er trimestre 2014.

Quant aux volumes CER totaux échangés, ils sont en baisse par rapport au trimestre précédent (-28 % à 135 MT) et les bourses et brokers représentent respectivement 66 % (à 89 Mt) et 34 % (à 46 Mt) des volumes totaux.
Au 1er trimestre 2014, les volumes des produits EUA échangés sur les bourses s’effectuent de nouveau essentiellement sur le marché à terme : environ 260 Mt ont été échangés sur le marché spot EUA, 1 631 Mt pour les produits Déc. 2014 et 343 Mt pour les produits Déc. 2015.

A la suite des votes du Parlement européen et du Conseil en faveur de la mise en oeuvre du backloading, les plateformes de marché ECX et EEX ont modifié leur programme d’enchères pour 2014. A partir d’avril il n’y a plus d’enchère pour la Pologne sur la plateforme EEX ; celles-ci reprendront en 2015.

Installée le 24 mars 2000, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) est une autorité administrative indépendante. Elle concourt, au bénéfice des consommateurs finals, au bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz naturel. Elle veille à l’absence de toute discrimination, subvention croisée ou entrave à la concurrence.

A propos de la CRE

La CRE est une autorité administrative indépendante, créée à l’occasion de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie. La loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, désormais codifiée au code de l’énergie, lui a confié la mission de réguler ces marchés.


Source : Communiqué CRE

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