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nove.
17
2009
Selon une étude Accenture, les combustibles à faible teneur en carbone pourraient transformer le marché du pétrole d’ici cinq ans

Accenture a identifié les technologies les plus susceptibles de révolutionner l’offre et la demande de carburants et de réduire les émissions polluantes au cours des cinq prochaines années. Dans ce rapport mondial comparant les avancées accomplies en matière de moteurs à combustion, de biocarburants, de véhicules électriques et d’autres technologies, Accenture appelle au soutien des pouvoirs publics pour favoriser le déploiement commercial des technologies appliquées issues de la recherche scientifique.

Ce rapport intitulé « Betting on Science – Disruptive Technologies in Transport Fuels » s’intéresse aux 12 innovations dans le domaine de l’électrique et des biocarburants, ainsi qu’aux sources d’énergie existantes qui auront l’impact le plus immédiat sur le niveau des émissions et le marché de l’essence et du diesel. L'étude dresse ainsi le profil de 25 entreprises projetant de commercialiser ces technologies dans les cinq ans.

Bien que ces 12 technologies soient toutes en cours de développement, Accenture estime que toutes ne seront pas commercialisables. Pour aider à leur succès commercial, il est nécessaire que le régulateur :

- encadre les risques liés aux premiers sites de production par le biais d’appui aux entreprises, d’incitations fiscales, voire d’investissements directs ;

- établisse des règlementations et recommandations claires sur des points essentiels comme la protection de la propriété intellectuelle, la biologie de synthèse, la technologie des batteries et l’éco-utilisation de l’eau et de l’énergie dans la production des biocarburants ;

- encourage les solutions concrètes à court terme (optimisation de l’efficacité des moteurs, recyclage des déchets, etc.) dans l’attente d’innovations à plus long terme.

« L’action des pouvoirs publics est plus que jamais déterminante, explique Philippe Boueilh, responsable de l’activité Energie chez Accenture France. La science a progressé à pas de géant mais l’avenir de ces technologies vertes est à présent entre les mains des pouvoirs publics. Des aides financières devraient être envisagées, ainsi que des mesures incitatives auprès des consommateurs. »

Parmi les principaux enseignements de cette étude :

Les opportunités offertes par les technologies actuelles ne doivent pas être négligées

- Les moteurs traditionnels sont ceux qui se prêtent le mieux à une réduction immédiate des émissions grâce à l’allègement des véhicules et aux innovations réalisées dans les chaînes de traction et les systèmes d'injection. Des normes d’efficacité énergétique plus rigoureuses doivent toutefois être mises en place.

- La valorisation des déchets constituera une source importante de carburant, notamment en Europe du nord, où les capacités d’enfouissage sont limitées. Des dispositions réglementaires et des mesures d’incitation financières sont toutefois à prévoir pour lancer la mécanique.

Concernant les biocarburants de demain

- Une nouvelle génération de matières premières commence à émerger, elles sont caractérisées par une densité énergétique accrue, une moindre consommation d’eau et d’énergie et une plus grande facilité de recyclage. De tels biocarburants obtenus par fermentation du sucre et certaines filières du Butanol objet du rapport offrent des alternatives à l’essence et au Diesel compatibles avec les infrastructures existantes.

- Les algues recèlent un rendement 25 fois supérieur à celui du soja, mais elles ne pourront pas être commercialisées avant une dizaine d'années. Nos études montrent que le coût des carburants à base d’algues reste élevé (de 2 à 8 dollars / litre), et que la diversité des souches, des cultures et des récoltes demeure un frein.

Le développement de l’électrique est freiné par plusieurs obstacles, notamment financiers

La technologie mise en œuvre dans les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) pourrait se révéler la plus révolutionnaire, mais en l’absence de mesures d’incitation réglementaires, le coût de développement initial et la performance limitée des batteries risquent d’en freiner l’essor.

- Les infrastructures publiques de recharge seront déterminantes pour la montée en puissance de cette technologie, mais pour Jean-Marc Ollagnier, responsable de l’activité Energie et Ressources Naturelles pour Accenture en Europe : « elles exigeront l'élaboration de normes techniques internationales et le déploiement de réseaux électriques intelligents ».

- Pour des véhicules utilisant par exemple l’énergie solaire, la technologie V2G (Vehicle-To-Grid) permet de réinjecter dans le réseau l’énergie disponible dans les véhicules inactifs. Toutefois, il faudra attendre une quinzaine d'années avant sa complète commercialisation, soit le temps nécessaire à la généralisation des véhicules hybrides rechargeables et des véhicules électriques.



« La technologie mise en œuvre dans les véhicules hybrides rechargeables pourrait être la plus révolutionnaire de toutes, mais il faut industrialiser les étapes qui conduiront à l’optimisation des coûts, de la performance et de la recharge des batteries, déclare Philippe Boueilh. Les batteries sont aux véhicules électriques ce que les matières premières sont aux biocarburants, et nous avons de nombreux défis à surmonter en termes d’approvisionnement, de logistique et de développement durable.»

Principales implications pour les entreprises

Accenture préconise un certain nombre d’actions clés aux entreprises engagées dans la course aux carburants alternatifs :

- confier des postes de direction aux chercheurs et aux ingénieurs afin non seulement d’accélérer le développement technologique, mais également de promouvoir l’adoption de règles et stratégies judicieuses grâce au dialogue et à une meilleure appréhension des avantages et inconvénients des différentes technologies ;

- favoriser la coopération entre les nombreux acteurs impliqués, par exemple les fabricants de batteries, les entreprises de services collectifs et les constructeurs automobiles ;

- atteindre plus rapidement la viabilité commerciale en peaufinant la conduite des projets et en optimisant la chaîne logistique pour réduire les coûts et accroître les marges ;

- améliorer la gestion du risque pour se prémunir contre la volatilité propre aux marchés immatures (comme par exemple le cours des nouvelles matières premières, le niveau de la demande d’électricité pour les modèles PHEV, etc.).

Ces nouvelles technologies vont apporter une partie des réponses à la question du changement climatique

Par leur diversité, les technologies utilisées pour produire des carburants alternatifs permettraient de mieux répondre aux impératifs locaux de sécurité énergétique et de développement économique que les hydrocarbures aujourd’hui négociés à l’échelle mondiale. Quoique largement disponibles, ces technologies verront leur importance varier en fonction des conditions locales : le Brésil « carburera » à la canne à sucre, la Corée du Sud et le Japon privilégieront l’électrique, tandis que la Chine et les États-Unis piocheront dans l’ensemble de l’éventail disponible.

A propos de l’étude

Intitulé Betting on Science, Disruptive Technologies in Transport Fuels, le rapport identifie 12 technologies de rupture susceptibles de bouleverser l'offre et la demande existante et de remettre en cause les prévisions d’émissions de gaz à effet de serre. Elle dresse le profil de 25 entreprises engagées dans la commercialisation de ces technologies, évalue le niveau d’implication des entreprises sur ce sujet dans 10 pays (Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Japon, Pays-Bas) et fait le point sur les différents cadres réglementaires locaux. L’étude s’appuie sur une source de données primaire (l’analyse d’une centaine d’entreprises) et une source secondaire (des entretiens avec des chercheurs de renom et une trentaine de sociétés).

Par technologies de rupture, Accenture entend les technologies de carburant qui :

- réduiront la demande de combustible fossile de plus de 20 % d’ici 2030 ;

- réduiront les émissions de gaz à effet de serre de plus de 30 % par rapport aux hydrocarbures qu’elles remplacent ;

- seront commercialisées dans moins de cinq ans ;

- seront compétitives moyennant un cours du baril de pétrole compris entre 45 et 90 dollars.

Pour consulter le rapport, connectez-vous à : http://www.accenture.com/Global/Services/By_Industry/Energy/R_and_I/Betting-on-Science.htm



Source : Communiqué Accenture



 
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