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aoû.
11
2011
E.ON face à des défis majeurs

- 2e trimestre 2011 : E.ON affiche pour la première fois un résultat net ajusté négatif
- Premier semestre 2011 : l’EBITDA ajusté accuse un recul de 45 %, à 4,3 milliards d’euros, le résultat net ajusté du Groupe enregistre une baisse de 71 % en glissement annuel, à 900 millions d’euros
- Des économies supplémentaires sont envisagées à hauteur de 1,5 milliard d’euros par an, qui devront être réalisées au plus tard en 2015 grâce à une simplification de la structure du Groupe
- 9 000 à 11 000 emplois pourraient être affectés
- Prévisions pour 2011 : EBITDA ajusté compris entre 9,1 et 9,8 milliards d’euros et bénéfice net ajusté de l’exercice dans la fourchette 2,1 à 2,6 milliards d’euros
- L’objectif de dividende pour 2011 est ramené à 1,00 euro par action

Au titre des six premiers mois de 2011, les principaux indicateurs de performance du Groupe E.ON, le groupe énergétique de Düsseldorf, accusent un recul significatif. Si le chiffre d’affaires consolidé progresse de 20 % environ en glissement annuel, passant à près de 53 milliards d’euros, l’EBITDA ajusté diminue de 45 %, à 4,3 milliards d’euros. Cette évolution s’explique principalement par l’amendement de la loi allemande sur l’énergie nucléaire qui prévoit la fermeture anticipée et non planifiée des centrales nucléaires en Allemagne, ainsi que par la taxe sur le combustible nucléaire en Allemagne, qui grève l’EBITDA ajusté à hauteur de 1,9 milliard d’euros environ, les résultats négatifs liés à des contrats d’approvisionnement en gaz à long terme et la baisse des recettes dégagées sur l’activité de négoce d’électricité. En revanche, la production de gaz, la production d’électricité en Russie et surtout l’activité des énergies renouvelables affichent une évolution positive.

Lors du premier semestre 2011, le bénéfice net ajusté du Groupe accuse globalement une baisse de 71 % en glissement annuel, à 900 millions d’euros. Avec un résultat net ajusté de - 382 millions d’euros, E.ON enregistre une perte au titre du deuxième trimestre, la première sur les dix années que compte son histoire. A 2,4 milliards d’euros, le flux de trésorerie opérationnel est nettement inférieur à celui affiché l’an dernier, qui était de 5,6 milliards d’euros.

A la date de clôture semestrielle, le 30 juin 2011, la dette économique nette du Groupe E.ON s’élevait au total à près de 33,6 milliards d’euros. Les dettes purement financières ont baissé dans une proportion encore plus nette. Johannes Teyssen, Président du Directoire et CEO du Groupe E.ON, a déclaré : « La mise en œuvre efficace et réussie de notre programme de cession d’actifs nous a permis de ramener nos dettes financières à un peu plus de 16 milliards d’euros, soit une réduction de près de moitié en seulement un an. Dès lors, notre niveau d’endettement est aujourd’hui environ moitié moindre que celui de nos principaux concurrents ».

Au regard des récentes décisions politiques en Allemagne et de la situation économique extrêmement difficile, E.ON est contraint de revoir à la baisse ses prévisions de résultat pour l’ensemble de l’exercice 2011. Etant donné la situation conjoncturelle, E.ON estime que l’EBITDA ajusté en fin d’exercice pourrait se situer entre 9,1 et 9,8 milliards d’euros, et le bénéfice net ajusté de l’exercice entre 2,1 milliards et 2,6 milliards d’euros.

Cette révision à la baisse des résultats escomptés pour l’exercice ne permet pas à l’entreprise de maintenir ses prévisions de distribution de dividendes pour 2011, qui devaient être d’au moins 1,30 euro par action. E.ON envisage désormais de distribuer un dividende d’un euro par action au titre de l’exercice 2011. Sur le fond, l’entreprise maintient sa politique de distribution de 50 à 60 % du bénéfice net ajusté de l’exercice.


La dégradation de l’environnement macroéconomique aura des incidences négatives sur les résultats également à moyen terme

E.ON estime que les tendances de fond qui expliquent l’évolution globale de l’activité au cours des six premiers mois de 2011, à savoir les surcapacités sur les principaux marchés européens, les mutations technologiques ainsi que les interventions prévisibles du pouvoir politique et des organes de régulation sur le marché, continueront à produire des incidences négatives majeures sur l’activité dans les années à venir. Pour maintenir sa compétitivité, gagner en marge de manœuvre entrepreneuriale et préserver autant d’emplois que possible sur le long terme, E.ON entend réduire de manière significative les coûts qui peuvent être maîtrisés par l’entreprise. A ce titre, d’ici la fin 2015 au plus tard, E.ON prévoit de faire passer ses charges maîtrisables de près de 11 milliards d’euros aujourd’hui à près de 9,5 milliards d’euros par an.


Changements organisationnels : une structure plus claire, plus efficace, plus rapide

Pour atteindre l’objectif fixé, le Directoire a esquissé les premières pistes de réflexion pour rationaliser les structures administratives de l’entreprise. Lors de son allocution de présentation des résultats semestriels, Johannes Teyssen a ainsi déclaré : « Ces dernières années, malgré nos efforts soutenus dans ce sens, nous ne sommes pas parvenus à simplifier nos structures administratives. Il nous faut instaurer des structures plus simples, plus transparentes et plus économiques pour pérenniser notre activité sur le marché. Nous n’avons pas les moyens –notamment en Allemagne, mais pas seulement – de maintenir des niveaux de management ou des processus inutiles au sein de l’entreprise, ni d’assurer des fonctions qui font double emploi. Mon objectif est de créer un nouvel E.ON qui soit plus rapide, avec une structure optimisée et des coûts considérablement réduits, pour pouvoir s’imposer à l’international. C’est seulement ainsi que nous parviendrons à dégager les ressources nécessaires pour financer les investissements de demain, garder la confiance de nos actionnaires, dont plus de 500 000 petits porteurs, et pérenniser à long terme de nombreux emplois compétitifs pour nos salariés, en Allemagne comme à l’international ».

Cette nouvelle approche devrait permettre à E.ON de jeter les bases d’une croissance rentable sur nos principaux marchés et de saisir de nouvelles opportunités commerciales sur les marchés et les segments à forte croissance, au sein et hors de l’Europe. Johannes Teyssen a en outre indiqué que le processus d’identification et d’exploitation des nouvelles régions de croissance se déroulait conformément aux prévisions. Comme annoncé lors de la présentation de la nouvelle stratégie de l’entreprise en novembre dernier, E.ON maintient son objectif qui consiste à générer à moyen terme un quart du résultat de l’entreprise hors d’Europe. « Nous sommes sur la bonne voie, nous atteindrons notre objectif. Au demeurant, ce qui importe, ce n’est pas tant la date de mise en œuvre que la création de valeur que cela générera pour l’entreprise », a conclu Johannes Teyssen.


En première approche, 9 000 à 11 000 emplois pourraient être affectés

Pour assurer l’avenir d’E.ON, Johannes Teyssen et le Directoire ont souligné la nécessité de réduire rapidement et durablement les coûts. « Nous ne sommes pas immunisés contre les évolutions négatives qui se produisent sur nos marchés, et notamment contre l’évolution de l’environnement politique et réglementaire. Il nous faut donc user des marges de manœuvre dont nous disposons en interne. » La seule réduction des coûts matériels ne permettra pas d’atteindre le niveau de réduction requis. Ainsi, selon les premières estimations du Directoire, au total 9 000 à 11 000 emplois, principalement dans des fonctions administratives, pourraient être affectés à moyen terme à l’échelle du Groupe. En outre, il faudra étudier la possibilité de mettre en œuvre des mesures d’amélioration de l’efficacité au niveau opérationnel. Cette première approche sera précisée dans les semaines à venir. Les décisions afférant au personnel seront adoptées par le Conseil de surveillance à l’automne.

Source : Communiqué E.ON

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