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mai
16
2013
E.ON va réaliser la plus grosse centrale électrique à la biomasse de France

Le Groupe E.ON lance la réalisation, en Provence, d’une unité de production d’électricité fonctionnant à la biomasse. Ce projet, porté par les équipes d’E.ON en France et du Groupe depuis plus de deux ans, rentre dans sa phase de mise en œuvre après la signature des contrats de réalisation des travaux avec le groupe Doosan pour la partie chaudière et turbine, et avec le Groupe RBL-REI pour la plateforme de stockage et d’approvisionnement.

Cet investissement industriel majeur de plus de 230 millions d’euros sera réalisé avec des partenaires financiers. E.ON souhaite s’associer avec des investisseurs institutionnels au premier rang desquels figure CDC Infrastructure, filiale de la Caisse des Dépôts.

La nouvelle unité biomasse sera issue de la conversion d’une tranche de production fonctionnant actuellement au charbon (Tranche Provence 4). Elle permettra de pérenniser l’activité industrielle sur la centrale de Gardanne (13) pour une nouvelle période de 20 ans, tout en participant à la structuration et au développement de la filière régionale bois-énergie. Les travaux débuteront cet été, ils devraient s'achever d'ici mi-2014 avec les premiers feux à l'automne 2014 et un démarrage de l'exploitation début 2015.

La puissance contractualisée de Provence 4 Biomasse est de 150 MW. La production en base sera de plus de 7 500 heures par an jusqu’en 2034, ce qui correspond à la consommation annuelle électrique de 440 000 ménages (hors chauffage). Cet investissement contribuera à améliorer le bilan C02 régional de 600 000 tonnes par an.

La création de la plus grande centrale électrique à la biomasse de l'hexagone réaffirme l’engagement du Groupe E.ON sur le marché français de l’énergie et sa vocation à être un acteur dynamique de la nécessaire transition énergétique. Elle s’inscrit dans la stratégie du groupe E.ON "d’une énergie plus propre et plus performante".

Située sur les communes de Gardanne et de Meyreuil (Bouches du Rhône), Provence 4 Biomasse est, à ce jour, le plus grand projet d’unité biomasse en France avec une puissance contractualisée de 150 MW. Il s’agit, pour la France, d'un investissement industriel majeur portant sur plus de 230 millions d’euros. Il permet à E.ON en France de pérenniser l’activité de production d’électricité sur le site pour une nouvelle période de 20 ans et d’y assurer le maintien de l’emploi direct, tout en participant à la structuration et au développement de la filière régionale bois-énergie.

Ce projet ambitieux vise à convertir une unité de charbon en fin de vie en une unité de production d’électricité plus performante et moins carbonée. Provence 4 Biomasse fournira l’équivalent de la consommation énergétique de 440 000 ménages (hors chauffage). Elle contribuera à améliorer le bilan C02 de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur de 600 000 tonnes par an. La production en base serait de plus de 7 500 heures par an jusqu’en 2034.

Le Groupe industriel Doosan Power Systems, spécialisé notamment dans la fabrication d'infrastructures de production d'énergie, aura en charge la conversion de l’installation existante à la biomasse, avec notamment la transformation de la chaudière et la rénovation de la turbine à vapeur. Le contrat a été signé le 25 avril dernier. Le Groupe d’origine sud-coréenne est très implanté en Europe où seront fabriqués les équipements nécessaires à la nouvelle tranche. Doosan a choisi pour cette opération de s’associer au groupe français ADF implanté localement en PACA, qui aura en charge l’ingénierie de construction et l’essentiel des travaux sur le site. A partir de son siège européen installé au Royaume Uni, Doosan fait prospérer l’héritage de filiales anciennes et réputées dans le secteur comme Doosan Babcock (Royaume-Uni), Doosan Lentjes (Allemagne), propriétaire de la technologie à lit fluidisé circulant (LFC) qui a été utilisée sous licence lors de la construction initiale de l’unité Provence 4 en 1992 ou Doosan Skoda Power (République Tchèque). Le montage des nouveaux équipements sera confié à ADF, acteur historique du bassin de Fos ayant développé en France et au Benelux, ses activités de services aux industriels de l’énergie.

RBL-REI, groupe français spécialisé dans la conception et la réalisation d'installations de manutention et de stockage, aura la responsabilité de la conception et de la construction des installations de stockage et de convoyage. Le contrat a été signé le 2 mai dernier.

L’exploitation au charbon de la tranche 4 a été stoppée au 31 mars afin d’effectuer les opérations de mise en sécurité et d’investigation technique qui permettront le démarrage du chantier à l’été 2013. Les salariés de la tranche 4 vont dans un premier temps continuer leur activité en service continu, avant de rentrer dans le processus de formation qui leur permettra de se qualifier sur l’activité biomasse. Les travaux devraient s'achever d'ici mi-2014 avec les premiers feux à l'automne 2014 et un démarrage de l'exploitation début 2015. Le chantier aura un impact économique régional fort : il emploiera 200 personnes en moyenne pendant 18 mois et jusqu’à 350 personnes en période de pointe dont une grande partie provenant d’acteurs industriels locaux comme ADF.

E.ON souhaite réaliser cet investissement industriel majeur de plus de 230 millions d’euros dans le cadre d’un partenariat avec des investisseurs. Les discussions avec des investisseurs institutionnels progressent et des étapes significatives ont été franchies avec CDC Infrastructure, investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique du pays. La CDCi est la filiale d’investissement direct de la Caisse des Dépôts dans les infrastructures sur 4 secteurs : transport, énergie, télécoms, environnement. La filiale du groupe public, qui a pour objectif d'investir en fonds propres dans des projets à fort impact sur le développement local et respectueux de l’environnement, pourrait prendre une participation significative dans le projet, après agrément des ses paramètres techniques et économiques. D’autres investisseurs institutionnels français ont par ailleurs confirmé leur intérêt pour le projet.

Provence 4 Biomasse contribuera à l’essor de l’emploi indirect local par la structuration en amont et le développement de la filière « bois-énergie ». La biomasse permet la production d’électricité à partir de la combustion de différentes matières organiques (déchets verts, plaquettes, bois de récupération). Le mix combustible de la nouvelle unité Provence 4 biomasse sera composé à 90% de biomasse et à 10% de produits charbonniers (produits cendreux de récupération PCR). La centrale brûlera environ 850 000 tonnes de combustible biomasse par an.

- La biomasse issue du secteur forestier local, entrera pour près de la moitié dans le mix combustible de la centrale biomasse Provence 4. La zone d’approvisionnement couvrira les régions PACA et Languedoc-Roussillon, ainsi que les départements limitrophes, soit un rayon de 400 km.
- Les résidus verts provenant du nettoyage et du débroussaillage des forêts et des espaces verts publics et privés, fourniront à l’horizon 2025, 40 % du combustible biomasse locale. Aujourd’hui, cette ressource est largement sous-exploitée et le nouveau débouché offert par la centrale permettra en particulier d’améliorer le taux de réalisation des obligations de débroussaillage liées à la prévention des feux de forêts. Dans cette ressource figurent également les bois d’arrachage provenant des activités agricoles, vignes et arbres fruitiers.
- Une petite part du combustible local viendra aussi des bois de recyclage de classe A (palettes, bois d’emballage) ou B (issus de la démolition, de mobilier), triés et recyclés par des acteurs de la filière comme Sita et Veolia.
- Les produits cendreux de récupération d’origine charbonnière entreront pour 10% dans le mix combustible de la centrale, ils proviendront de gisements régionaux.

La production de biomasse doit être gérée dans une logique de développement durable. A cette fin, E.ON a mis en place une politique visant à 10 ans un recours exclusif à de la biomasse certifiée pour les produits d’origine forestière. Le groupe fonde sa politique sur les dispositifs de certification internationaux (Forest Stewardship Council - FSC, Pan European Forest Certification - PEFC) existants. Chaque contrat d’approvisionnement comprend une annexe qui définit les exigences de certification requises.

L’approvisionnement sera en priorité constitué de biomasse forestière locale, dans la limite des ressources disponibles, et ce sans concurrencer les usages actuels de la forêt. Il offrira un débouché supplémentaire pour la ressource forestière régionale qui est abondante. Le plan d’approvisionnement a été élaboré en étroite collaboration avec les acteurs locaux de la filière forêt-bois, sous l’égide des pouvoirs publics. Il nécessitera notamment la création d’une plate-forme biomasse qui servira d’aire de préparation et de stockage du bois sur le site de Gardanne. Sur la base des contrats déjà signés, l’approvisionnement de la nouvelle unité sera assuré dès sa mise en service opérationnelle début 2015 à 60% par de la ressource régionale et à 40% par des produits d’importation. A l’horizon 2025, 100 % de l’approvisionnement proviendra de la ressource biomasse locale.

Une partie de cet approvisionnement sera réalisée avec l’aide de la Société Forestière de la Caisse des Dépôts dans le cadre d’un partenariat innovant et original visant prioritairement les gisements forestiers aujourd’hui non mobilisés.

Ce projet marque un tournant décisif de la réorganisation des activités industrielles d’E.ON en France et renforce sa stratégie de développement basée sur des énergies plus propres et plus performantes. E.ON entend ainsi être un acteur majeur de la transition énergétique française. A l’horizon 2020, la France s’est fixée comme objectif d’atteindre une part minimum de 23 % d’énergies renouvelables. La biomasse pourrait représenter jusqu’à 50% de cet objectif. La filière bois-énergie est donc une composante essentielle de la stratégie française. Pour la production d’électricité à partir de biomasse, les objectifs sont de l’accroître de 2300 MW à l’horizon 2020. Entre 2008 et 2015, le Groupe E.ON aura ainsi investit plus de 2,23 milliards d’euros en France.

Sur la période 2008-2015, l'objectif d'E.ON en France est de réussir à passer d’un parc de production à 98 % charbon et 2 % éolien en 2008, à un parc à 52 % charbon, 36 % gaz, 7,5 % biomasse, 4 % éolien et 0,5 % photovoltaïque en 2015, tout en maintenant la puissance installée.

« Ce projet de conversion d'une unité de production au charbon en chaudière biomasse est un exemple concret de l’ambition de développement d’E.ON en France mais aussi de coopération industrielle franco-allemande au service de la transition énergétique. Ce développement majeur favorise les énergies renouvelables, en droite ligne avec la stratégie du Groupe : une énergie plus propre et plus performante », souligne Luc Poyer, Président du Directoire d’E.ON France.

A propos de la biomasse
La biomasse permet la production d’électricité à partir de la combustion de différentes catégories de bois (plaquettes de l’exploitation forestière, résidus verts, bois de récupération). Cette énergie renouvelable réduit les émissions de CO2 de 55 à 98% par rapport aux énergies fossiles. Cogénération ou co-combustion, ressource forestière ou biomasse cultivée, E.ON disposait fin 2011/2012, d’un portefeuille de 770 MW en construction et plus de 1340 MW en projets. Le groupe exploite plus de 80 centrales à la biomasse en Suède et au Danemark. Au Royaume-Uni, E.ON a déjà réalisé la conversion d’une unité charbon en unité biomasse. Opérationnelle depuis début 2013, la conversion de la centrale d’Ironbridge est un succès. Fort de cette expérience, E.ON maîtrise aujourd’hui toutes les techniques, de la cogénération d’électricité et de chaleur, à la co-combustion de biomasse et de charbon en passant par la conversion de centrales charbon en centrales biomasse.

A propos d’E.ON
Fort d’un chiffre d’affaire de près de 132 milliards d’euros en 2012 et d’un résultat brut d’exploitation (EBITDA) de près de 10,8 milliards d’euros. E.ON emploie plus de 72 000 salariés. Le Groupe commercialise plus de 740 Twh d’électricité et plus de 1162 TWh de gaz disposant ainsi d’un mix énergétique diversifié, compétitif et équilibré. Plus de 26 millions de clients font confiance à cet expert international de l’énergie. E.ON dispose d’une capacité installée de 68 GW en électricité. Il a investi 7 milliards d’euros en 2012 et prévoit d’investir encore un peu plus de 6 milliards en 2013, principalement dans les réseaux et l’entretien de son outil de production, les énergies renouvelables, le développement hors d’Europe et le développement d’énergies décentralisées. Solidement implanté en France, E.ON a réalisé un chiffre d’affaires de 1,609 milliards d’euros. En 2012, il a commercialisé 10,1 TWh d’électricité et 4,8 TWh de gaz, avec une production d’électricité de 7,4 TWh. E.ON en France dispose d’une capacité installée de plus de 3,2 GW avec (au 31/12/2012) encore 4 centrales thermiques (certifiées environnement ISO 14001 et sécurité OHSAS 18001), 2 cycles combinés gaz, 6 parcs éoliens et deux fermes solaires. Sur le site de la Centrale de Provence en PACA, E.ON en France possède une deuxième unité de production charbon de 600 MW équipée d’un système de traitement des fumées (DesoxDenox) pérennisée jusqu’à l’horizon 2025

Source : Communiqué E.ON

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